Nom de l’auteur/autrice :Christophe Gatineau. Admin

Connaissez-vous les enchytréides, ces vers de terre méconnus de votre jardin ?

La seule différence entre un enchytréide et un ver de terre, c’est la taille ! L’enchytréide ne fait pas la maille pour être qualifié de lombric, car le diamètre de son corps est inférieur à 2 mm. Et pourtant, ces petits annélides sont bien plus nombreux dans un sol que les vers de terre, jusqu’à […]

Lettre à la Terre : désolé, madame, ils savent ce qu’ils font

Cette lettre à la Terre a été écrite le 2 avril 2020, en plein confinement, une période où les Français n’avaient pas le droit de sortir de chez eux sans autorisation. Même notre village, dans la pampa, était survolé tous les jours par l’hélicoptère de la gendarmerie… Au cas où l’un de nous aurait eu

La résilience agricole pour justifier l’inaction politique

Cet article fait suite à celui sur l’agriculture naturelle (lien). Une agriculture qui naît au 19e siècle en réaction à la naissance d’une agriculture scientiste qui cherche à s’affranchir des lois naturelles. Il ne s’agit pas d’une agriculture naturelle au sens d’un retour à la nature, mais d’une agriculture qui coopère avec elle au lieu

Le merle noir est lombrico-dépendant, il dépend des vers de terre

Lombrico-dépendant : qui dépend des vers de terre. La survie du merle noir en dépend, mais il n’est pas lombrivore strict comme l’hirondelle est insectivore. En effet, si l’hirondelle ne mange que des insectes, le merle noir becquette des vers de terre qu’à des moments précis de son existence : lors de la reproduction, et en

Le génie des vers de terre à terre

Soyons lucides, l’État dit tout et son contraire. D’une part, il reconnaît le rôle essentiel des vers de terre dans la bonne santé des sols, mais d’autre part, il refuse de les préserver pour ne pas compromettre l’agriculture intensive ! Ce double discours est le sujet de ma tribune publiée vendredi dans le média Basta :

J’ai grandi dans une ferme où l’on nourrissait les vers de terre pour nous nourrir

J’ai grandi en Saintonge, à Saint-Agnant-les-marais, près de Marennes Oléron, dans une ferme agro-sylvo-pastorale où l’on nourrissait les vers de terre pour nous nourrir. Dans cet environnement, on grandissait forcément les mains dans la terre, la plupart des travaux se faisant justement à la main. Dès l’âge de 6 ans dans les champs, comme la

Une limace n’est pas un ver de terre, les anti-limaces naturels

Contrairement au ver de terre, la limace a des yeux. Et contrairement à la poule, elle a des dents… même si elle pond des œufs ! En revanche, la poule se délecte tout autant de limaces que de vers de terre… Et les grosses loches rouges, qui ne crachent pas sur une cagouille ou un

Hirondelles et vers de terre, un déclin invisible mais bien réel

Avons-nous franchi un nouveau cap dans l’effondrement des populations d’hirondelles rustiques ? Sans vouloir jouer l’oiseau de mauvais augure, interrogeons-nous sur ce déclin invisible mais bien réel, avant de n’avoir plus que nos yeux pour pleurer. Parce que l’érosion des populations d’hirondelles, de vers de terre et d’anguilles partage la même cause première : la perte

Les super-pouvoirs du ver de terre ! Oui, mais lesquels ?

Vu comme un parasite des cultures pendant des siècles, le ver de terre est passé du jour au lendemain de l’ombre à la lumière. Jusqu’aux travaux de Darwin, on croyait bêtement qu’il était un parasite des cultures mangeant les racines des plantes ; aujourd’hui, on croit qu’il est l’animal le plus important sur la planète