Ver de terre : homosexuel ou hermaphrodite, il faut trancher
Il y a 7 000 espèces de vers de terre, peut-être le double, des animaux aux mœurs et régimes alimentaires aussi diversifiés et variés que celui des mammifères.
Il y a 7 000 espèces de vers de terre, peut-être le double, des animaux aux mœurs et régimes alimentaires aussi diversifiés et variés que celui des mammifères.
En France comme en Europe, l’enseignement de la permaculture est privé, donc payant. Et les prix varient suivant la notoriété du formateur et de l’école.
Si le labour tuait les vers de terre, sachant qu’on laboure depuis 5 000 ans, il y a bien longtemps qu’il n’en resterait plus un seul 🙂 À cela, les anti-labours répondent : — Mais avant, on ne labourait pas comme ça ! Et ils ont raison, le problème n’étant pas le labour, mais la manière dont on laboure aujourd’hui.
Selon la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne du 25 juillet 2018, les plantes génétiquement modifiées par mutagenèse doivent être considérées comme des OGM à part entière. De ce fait, on cultive donc en France des milliers d’hectares d’OGM.
Le ver de terre court-circuite le cycle de l’azote ! Une plongée dans ces transferts d’azote entre les vers de terre et les plantes et qui bouscule toutes nos idées reçues sur la fertilisation,
En 2050, 100 % du gaz français sera écolo, mais en échange, sans nourriture, les vers de terre vont donc mourir, entraînant avec eux toute la vie des sols, leurs prédateurs et les prédateurs de leurs prédateurs.
Le 21 octobre dernier, c’était la journée mondiale des vers de terre, et ils sont des milliers à avoir rejoint le grand Cercle des Amis du ver de terre. D’accord, des journées mondiales, il y en a tous les jours, mais celle-ci doit nous rappeler qu’il y a un lien direct entre notre assiette et leur assiette ! Mais ce lien causal entre nos gamelles ne tombe pas sous le sens tout de suite, puisque nous avons été tous conditionnés à voir le monde autrement. Une journée mondiale réussie
Après le succès de l’Éloge du ver de terre, voici la suite, plus pédologique, scientifique et politique. Politique dans le sens où notre nourriture provient de 95 % à 100 % des sols cultivés, comme nos vêtements et nos chaussures, le bois, le papier, le carton, le vin, le tabac, les huiles…
Certes, le ver de terre n’a pas encore l’aura d’un renard, d’un loup, d’un ours ou d’une abeille 🙂 mais quelle belle surprise cette mobilisation du grand public pour sa cause et sa réhabilitation dans le modèle agricole.
N’importe quel paysan, même illettré, sait par expérience que si le climat est favorable au parasite, il ne faut jamais lui laisser prendre une longueur d’avance, au risque de perdre sa récolte ou d’user de pesticides chimiques avec toutes les conséquences environnementales que nous savons.
Vers de terre. Même leur vie sexuelle bouscule toutes nos idées reçues sur la question. Pas de brutalité ni de pluralité, on fait les choses à deux, nu comme un ver sur le sol frais et humide
Avant, nous étions tous chasseurs, pêcheurs, cueilleurs, glaneurs… Mais il y a 40 ans, comme beaucoup, tous les hommes de ma famille, des paysans, ont raccroché le fusil quand la biodiversité a commencé à s’effriter, quand la ruralisation s’est développée à l’image de l’urbanisation.
Le 21 octobre, une journée mondiale pour s’interroger, car s’interroger sur les vers de terre, c’est interroger l’alimentation de demain