Une revue semestrielle bilingue pour apprendre à aimer les vers de terre, car ce sont eux qui rendent la Terre habitable.

Quand je dis cela, je fais référence aux sols vivants et à cet univers foisonnant qui s’agite sous nos pieds pour nourrir les plantes qui nous nourrissent ou qui nourrissent les animaux dont nous nous nourrissons : à savoir les micro-organismes, la faune et la flore du sol.

Un royaume nourricier où les vers de terre mènent la danse et constituent la première biomasse animale.

Et pourtant… qui les connaît ?
Qui connaît ceux qui cuisinent nos repas de demain ?
Et sans qui notre système alimentaire s’effondrerait. Littéralement. Comme un château de cartes.
Qui sait que des « milliers » de chercheurs dans le monde s’activent dans l’ombre à les connaître ?

Résumons-les. Ils améliorent la qualité des sols, stimulent la croissance des plantes, nourrissent la biodiversité animale. Et ils sont des bio-indicateurs de la santé de nos écosystèmes. Fouisseurs, bioturbateurs, fertilisateurs, digesteurs, nourrisseurs, carbo-ralentisseurs, ils labourent en silence et sans relâche nos sols nourriciers.

Et l’essor de l’agroécologie, de la permaculture et du compostage des déchets ménagers, les vers de terre intéressent de plus en plus. Ce magazine va par ailleurs répondre à une demande croissante de contenus d’éducation à l’environnement.

Un semestriel de vulgarisation scientifique qui va donner une voix à ceux qui n’en ont pas… À la croisée de la science des sols, des sciences naturelles et de l’écologie — avec une touche de poésie, des conseils pratiques, une page pour les enfants et des pistes pour lutter contre leur disparition, ce magazine va explorer les profondeurs vivantes du sol comme d’autres explorent les grands fonds marins.

À travers le regard des animaux qui les croisent, les mangent ou vivent avec eux — des reportages, des récits, des interviews — et à travers des textes et des portraits de scientifiques, car la recherche sur ces animaux n’a jamais été aussi active dans le monde.

En France, une soixantaine de chercheurs travaillent, de près ou de loin, sur les vers de terre, et ils sont plus d’un millier dans le monde — voire d’avantage, au vu du nombre de publications.

En effet, rien que pour le premier trimestre 2025, on comptait 209 publications, dont 11 françaises, avec le mot « earthworm » dans le Web of science, et 363 résultats avec la requête « Lumbricus » avec Google Scholar… et 3150 avec le mot « earthworm ». C’est considérable.

L’idée est d’en mettre une dizaine en lumière à chaque numéro, à l’exemple de cet article que j’ai publié le 23/03/2025 : L’urine des vers de terre au secours de la biodiversité, une étude prouve l’impact positif de leurs déjections.

Tout d’abord parce que l’anglais est la langue universelle des sciences, ensuite elle est la plus parlée dans le monde, et enfin pour amplifier le potentiel de la revue.

Quand, en 1972, Marcel B. Bouché publie « Lombriciens de France », un ouvrage majeur, il sort uniquement en français ! Bilan, il est transparent. Bilingue, il aurait sûrement changer le regard de la science des sols : 50 ans de perdus ! Depuis, les vers de terre sont en voie de disparition… et 60 % des sols agricoles dans le monde sont dégradés à divers degrés. Nous publierons des extraits de son ouvrage.

Elle sortira tous les 22 avril et 21 octobre. Le 22, c’est le Jour de la Terre depuis le 22 avril 1970, et le 21 octobre, c’est la Journée mondiale des vers de terre — un jour que nous avons propulsé en France en 2020. Deux moments où l’on parle des vers de terre dans la presse. Voir le bilan médiatique de l’édition 2024

Un magazine sans publicité cachée ou visible, c’est la base dans un milieu où même les firmes des pesticides s’accaparent l’image des vers de terre pour verdir leurs produits. Si un partenaire devait nous apporter son soutien, une déclaration d’intérêts serait nécessaire.

Le coût du papier et des frais de port rend une édition papier impossible. Le projet est de publier les 3 premiers numéros en version numérique, le quatrième en physique, soit une version papier tous les deux ans.

Pour le moment, on s’engage sur 2 numéros afin d’ajuster la ligne éditoriale et le modèle économique.

Les adhérents de La Ligue de protection des vers de terre recevront gratuitement la revue, s’ils se sont acquittés d’une cotisation pour 2025. Le montant est libre.

[Bien entendu…], ce projet est exclu de tous les financements ! Il ne rentre dans aucune case. Alors nous sommes obligés de lancer un financement participatif, car nous partons la fleur au fusil et les poches vides ! Mais ces plateformes ne sont pas gratuites, leurs frais ont encore augmenté, on avoisine les 10 %…

12 € pour recevoir les 2 premiers numéros.
Le double, 24 € et plus, nous permettrait de rémunérer les personnes.
Utilisez ce formulaire de dons ➡️
Ou adhérez à La Ligue comme membre de soutien ➡️

Pour 24 € et plus, mi juin, vous recevrez une copie à imprimer du premier jeu éducatif pour découvrir l’univers des vers de terre tout en s’amusant.

Nous proposons également des conférences gesticulées pour financer ce projet ( Cf. présentation), nous consulter.

Créée en 2024, la Ligue de protection des vers de terre est la suite logique du Jardin vivant, une association qui œuvre depuis 2014 à leur préservation.

11 ans que nous publions tous les dimanches des contenus pédagogiques en libre accès.

11 ans que nous défendons l’idée que les vers de terre sont des espèces bio-indicatrices, car leur abondance reflète la qualité ou la dégradation du sol et, par extension, de la biodiversité et de l’environnement.

→ Nous sommes les premiers à avoir mis en évidence que l’État français organisait juridiquement leur disparition.

→ Notre expertise est reconnue à l’internationale, et notre travail de communication a stimulé plus de 200 articles et reportages dans la presse depuis 2018. De plus, nous publions régulièrement dans les médias nationaux.

Le succès du livre l’Éloge du ver de terre, sorti en 2018 chez Flammarion, a propulsé à l’air libre la cause des vers de terre. Par la suite, j’ai — Christophe Gatineau, agronome et président fondateur de la Ligue de protection des vers de terre — publié 2 autres ouvrages sur eux et quelques centaines d’articles depuis 2014. Aujourd’hui, je compte sur vous pour franchir cette nouvelle marche.