Chers amis et abonnés,
Tout d’abord, un grand merci à tous les contributeurs qui soutiennent notre projet de création d’un magazine numérique dédié aux vers de terre, que ce soit via la plateforme HelloAsso ou par un don directement à La Ligue de protection des vers de terre.
Ensuite, je devais publier une vidéo expliquant pourquoi les vers de terre sont des bâtisseurs de biodiversité. Mais la semaine dernière a été chargée : le temps m’a filé entre les doigts, entre le jardin, le tournage d’une émission télé et la conférence interactive faite hier sur le thème : « Les vers de terre à travers le regard des animaux qui les croisent, les mangent ou vivent avec eux. »
Dans cette vidéo, je voulais aussi revenir sur le financement participatif en cours. Sachez que la version numérique du magazine n’était pas notre premier choix, que la version papier est toujours sur la table, mais pour cela, il faudra que le nombre de contributeurs soit à la hauteur.
Je sais… que certains se disent : — « Mais pourquoi le financer ? On pourra toujours le lire gratuitement… Et puis, ce n’est pas un “vrai” magazine… » J’entends tout, vous savez… Ce n’est pas pour rien que la nature m’a doté d’oreilles en feuilles de chou !
— « Tous ses articles étaient gratuits depuis 2014, et maintenant il veut se remplir les poches ! »
Pas un centime n’y tombera, au mieux ça servira à payer les frais et indemniser nos collaborateurs, beaucoup mieux : à payer leur travail. Lire : Description des postes de dépenses.
J’ai toujours garanti mes articles sans publicité visible ou cachée. Stupide d’un point de vue financier, d’autant que, ni vu ni connu — et comme beaucoup — j’aurais pu faire du placement de produits. Je m’y suis toujours refusé, par principe.
Pourquoi sont-ils des bâtisseurs de biodiversité ?
Dans notre rapport à la nature, nous voyons les autres êtres vivants uniquement à travers leur utilité pour nous — et les vers de terre ne font pas exception. Cette approche utilitariste et narcissique questionne notre capacité à reconnaître la valeur intrinsèque de la vie non humaine.
Grâce à leur teneur exceptionnelle en protéines, les vers de terre sont une ressource alimentaire essentielle à la survie d’une grande partie de la biodiversité terrestre.
Cette qualité, — d’être le « fourrage » de la biodiversité animale, devrait faire d’eux le fer de lance de toutes les ONG de défense de l’environnement, de la nature, de la biodiversité, des renards, des oiseaux… Toutes devraient les soutenir.
Mais ce matin, j’ai lu sous la plume d’une naturaliste : « Le castor, le renard, le blaireau, ou toute autre espèce noble… » Noble ? Il y aurait donc des espèces moins nobles… comme les vers de terre ? Bordel. La route sera encore longue.
J’agis pour une prise de conscience.
Le magazine agira en ce sens.
Dimanche prochain, j’espère vous poster une vidéo.
En attendant, cliquez ici pour soutenir, même un euro compte !
Quelques photos prises la semaine dernière




