La Journée mondiale des vers de terre 2021 a remporté un incroyable succès. Tous les ans, sa cause progresse dans l’opinion publique. En 2020, seulement 2 journalistes l’avaient annoncée : Sidonie Bonnec et Alain Baraton. Cette année, ils sont 3 fois plus nombreux, à l’instar de Géo.fr, Maxisciences, Sud Ouest.
CHANGER DE REGARD,
L’URGENCE EST LÀ
On sait que notre futur dépend de leur avenir, mais combien se souviennent encore que son avenir dépend de notre présent 😅 Qui tue en priorité les vers de terre ? Qui tue notre futur ? D’accord, c’est l’absence de nourriture et de carbone bien avant les pesticides ou le labour, mais en priorité, c’est le climat intellectuel qui règne en ce moment sur la planète. Et ce climat n’est pas propice à la vie.

Grand prix
du Lombric d’Or 2021
Christophe HAGET. Il m’écrit : « 50 ans, fils et petit fils de paysans et paysannes, un mélange sanguin de Portugais, d’Italiennes et de Béarnais. Natif des Landes, j’y ai toujours vécu. (…) J’ai repris la ferme familiale, 30 ha et 20 vaches laitières, autant dire de la folie… Un système basé sur du pâturage, mais avec néanmoins les déboires du maïs ensilage. J’ai finalement jeté l’éponge en 2019 : crise du lait, usure morale, rapport aux animaux, choix personnels…etc. »
VIVE le ver de terre
Que vivent les vers de terre 👀
Que le ver de terre soit avec vous 😉

Entre autres vers (et mise à nu…)
Auteur : Christophe Haget,
alias Zakarim sur les réseaux sociaux.
Smartphonisé jusqu’au dernier relent de trique
Réseau sociabilisé,
On like on commente, l’on s’agite
On voudrait tous sauver l’abeille et l’ourson et le loup
Pourtant, c’est sous nos pieds que notre avenir se joue.
À la famine qui guette toute une civilisation
Grand renfort de chimie abus de fertilisation
Pauvres humains sans cesse, courir la planète
À s’inventer des dieux, à vénérer la lune
Alors que c’est ici que se meurt sous nos pas
La terre meuble et fertile indispensable à nos repas.
Ami Lombric frère Terrien
Je te dédie ces quelques vers
Infatigable invertébré
Sans qui se nourrir est un leurre.
Insignifiante créature à l’audience de l’humanité
Peu à peu tu reprends grâce dans le cœur du jardinier,
Ton turriculum vitae
Ferait pâlir un prolétaire
Tes monticules déféquées
Viennent engraisser la Terre Mère.
Aux interstices de litières
On t’aperçois les jours de pluie
Tentant l’aventure buissonnière
La moindre flaque te ravit
A la fraîcheur d’un jour d’automne
J’ai osé guetter ta venue
Comme un clin d’ oeil à ton retour
Voilà que je me mets à nu.
Ami Lombric frère Terrien
Je plonge les mains dans la terre
Je te sais là, je te sent bien
Je sais qu’ici rien ne se perd
Viendra mon tour
Où moi aussi, je glisserai sous la surface
Pour te rejoindre sans détour
Je ferai don de ma carcasse.
J’avais écris ces quelques mots un jour d’orage
Je te les offre aujourd’hui,
Comme un hommage
Comme je m’offrirai jusqu’au dernier lambeau de chair
Pour redevenir à jamais,
Grain de terre
Au milieu de milliards de milliards de petits frères
Tous, agglomérés les uns contre les autres
On est si bien quand on se frotte
À faire l’amour avec les graines
Juste pour qu’elles prennent
Au creux même du berceau
Aux profondeurs de ton domaine
Dans l’antre
Dans la noirceur de nos veines,
Souterraines.
Zakarim. Oct. 21
Mention spéciale à Delphine LENTZ qui pose en famille, et à Brice LELEU des Jardins Utiles. Mention spéciale aussi à la députée Marie-Ange Magne qui a déposé, le 21 septembre dernier, une requête auprès du gouvernement pour protéger les communautés de vers de terre.
Bonjour à tous.
Un mot, oui, un mot dans cette tribune, qui m’interpelle. FAMINE ! La famine qui guette toute une génération. Eh bien oui, il faut oser le dire. Personnellement, je l’ai déjà dit plusieurs fois, et toi Christophe, tu le dis aussi, et encore une fois je suis complètement d’accord avec toi ! Mais quelle misère de se retrouver sur ce constat. Il faut bien comprendre que ce constat n’est pas trouvé au hasard d’une balade dans les bois à l’occasion d’une cueillette de champignons !
Non, il s’agit d’une accumulation de faits concordants qui nous amène à une conclusion, mûrement, réfléchie !
L’humanité prépare, presque minutieusement, sa famine….
Manobu fukuoka disait « Un jour l’agriculture commerciale ( nous disons, nous, agriculture industrielle) fera faillite« . Ce jours se rapproche.
Bon dimanche quand même.
Pierrick.
Donc, Pierrick, je suppose que face à un tel constat, tu vas tomber la culotte pour sauver le ver de terre
Belle soirée
Bravo ! Bravo pour ces belles rencontres, ces partages de savoir et d’inspirations qui donnent de l’espoir, et, espérons le ! de l’avenir au principe même de la vie sur terre.
N’hésitez pas à vous prendre les uns les autres, car en dépit de la défection du photographe en charge de : NU COMME UN VER, se mettre à nu pour sauver le ver de terre, l’opération doit continuer au pas de charge.
Vers un calendrier, et peut-être même « ver » un livre ! Le but étant toujours de créer une vague, puis de la surfer le plus longtemps possible.
La cause vaut le coup, et nous n’avons pas d’autres choix face à l’urgence climatique, au délitement des écosystèmes et à l’inaction consciente de l’État…
Et la qualité des photos reçues montre que cette nouvelle voie est pleine d’avenir. Pour info, aucune photo ne sera publiée sans votre accord écrit. Les textes ou les poésies sont également les bienvenues. Belle journée